Les entrepreneurs canadiens peuvent évoluer à long terme sans renoncer au contrôle de leurs entreprises
De nombreux entrepreneurs ambitieux doivent obtenir du financement pour contribuer à la croissance de leur entreprise. Ceux qui sont confrontés à ce dilemme se sont traditionnellement tournés vers des sociétés de rachat, tant au Canada qu’aux États-Unis, pour financer leur croissance, car c’était la principale solution disponible. Cependant, de ce fait, ils renonçaient au contrôle de leurs entreprises.
Par conséquent, les entreprises canadiennes du marché intermédiaire ont toujours hésité à obtenir du financement, car elles disposent de peu d’options en matière de capital patient, minoritaire et à long terme pour contribuer à combler l’écart en matière de capital de croissance et à développer leurs activités sans en céder le contrôle, tel qu’il est indiqué dans cet article.
De plus, beaucoup d’entreprises canadiennes qui pourraient se développer ne profitent donc pas des possibilités qui s’offrent à elles. En fait, ce manque de développement, entre autres, représente désormais 20 % de l’écart de productivité de la main-d’œuvre entre les entreprises canadiennes et américaines.
Céder le contrôle peut potentiellement mettre les entrepreneurs en danger
Dans certains cas, il peut être judicieux qu’un entrepreneur renonce au contrôle de son entreprise. En effet, ce peut être une excellente solution pour ceux qui veulent vendre dans un délai de 3 à 5 ans, ou pour ceux qui approchent de la retraite.
Mais ce n’est pas la bonne décision pour tous – surtout pour les jeunes entrepreneurs d’entreprises de taille moyenne qui planifient à long terme pour développer leur entreprise. De plus, renoncer au contrôle de son entreprise expose davantage un entrepreneur à plusieurs risques potentiels :
- Ils peuvent être remplacés : Il existe de nombreux exemples de PDG qui ont été démis de leurs fonctions après avoir défié un actionnaire majoritaire, pour des raisons allant de différends stratégiques à un mauvais trimestre ou tout simplement à un désir de changement de leadership. En fait, selon une étude de la Harvard Business Review, 50 % des fondateurs ne sont plus PDG après la troisième année.
- Leur endettement pourrait limiter leur croissance : Les entrepreneurs qui souhaitent se développer avec un investisseur de contrôle ont habituellement une dette importante à rembourser et, par conséquent, moins d’argent à investir dans l’entreprise. Être surendetté augmente la difficulté pour une entreprise de passer au travers des hauts et des bas des cycles économiques
- La société ne réalisera probablement pas son potentiel dans un court laps de temps : Les fonds de rachat sont structurés de manière à investir sur une période de 3 à 5 ans avant d’être contraints de forcer une vente. Vers le milieu de cette période, les fonds commencent à servir à la préparation d’une vente éventuelle et tout investissement sans période de récupération rapide est souvent négligé. Par conséquent, il est peu probable que la société atteigne son plein potentiel, le capital étant affecté au service de la dette et les investissements en capital étant réduits. Le développement des grandes entreprises se fait sur des décennies.
Une nouvelle voie de croissance selon un horizon à long terme et un partenaire de confiance
Le Fonds de croissance des entreprises canadiennes (CBGF) a été spécialement créé pour fournir un capital minoritaire, patient et à long terme aux entrepreneurs ambitieux dans le but de financer la croissance et l’expansion de leurs petites et moyennes entreprises, sans avoir à en abandonner le contrôle. Nous nous sommes engagés à être des partenaires de soutien à long terme pour les entrepreneurs qui respectent nos valeurs – et nous fournissons des conseils et un soutien à chaque étape du processus.
En tant qu’investisseur minoritaire, le CBGF ne peut chercher à remplacer la direction. En revanche, nous travaillons avec nos partenaires entrepreneurs pour contribuer à réunir les mentors et les conseillers appropriés afin de les aider à acquérir les compétences nécessaires pour faire face aux énormes défis auxquels ils seront confrontés. Aider les entrepreneurs à transformer leurs petites entreprises en grandes est le seul moyen pour que le Canada produise davantage de grands chefs de grandes entreprises.
De plus, le CBGF ne compte pas sur des niveaux d’endettement élevés pour maximiser les rendements à court terme. Nous ne sommes pas des ingénieurs financiers et ne souhaitons pas que l’entreprise soit à risque d’être surendettée. Par le biais d’une approche plus prudente des niveaux d’endettement, les entrepreneurs sont mieux en mesure de résister aux tempêtes économiques et d’investir davantage dans la croissance de leur entreprise.
Enfin, en tant que fonds permanent sans période fixe de placement de notre capital, nous laissons à l’entrepreneur le choix du moment propice pour de vendre. Le CBGF peut être un partenaire pour une période de cinq, dix, quinze ans ou plus si cette association est jugée optimale pour l’entreprise, ce qui donne à l’entrepreneur amplement de temps pour se concentrer sur la réalisation de ses objectifs de croissance.
Puisque le CBGF aide les petites entreprises à devenir de grandes entreprises au fil du temps, tout en permettant aux entrepreneurs de garder le contrôle de leurs entreprises, l’économie canadienne en sera le bénéficiaire ultime. Les PME génèrent plus de la moitié de notre PIB. Au fur et à mesure que cette catégorie de notre économie se développe, la création d’emplois s’accroît, entraînant une plus grande prospérité du Canada. Nous espérons que les efforts du CBGF aideront un plus grand nombre d’entreprises canadiennes à devenir des chefs de file mondiaux de leurs industries, ce qui permettra au Canada de devenir une force mondiale pour développer nos entreprises locales.